L’aéro-club de Saint-Chamond est une association “Loi 1901” située sur le terrain de Saint-Chamond / L’Horme (LFHG) dont elle est gestionnaire. Le club est affilié à la Fédération Nationale Aéronautique. Son bureau et le club-house, situés en face de la piste, disposent de tous les outils et documentations nécessaires à la préparation des vols. Le bar vous accueille tous les jours sauf les lundis. Le club dispose de hangars permettant la protection et l’entretien courant de ses avions.
Le terrain de Saint-Chamond, situé à Planèze sur la commune de l’Horme, dispose d’une piste en herbe de 700m. Son altitude de référence est 1300 pieds.
Un peu d’histoire…
Dans les années 30, la vallée du Gier avait déja ses passionnés de l’aviation. Ils avaient pour nom Antoine Merle, Louis Foultier, Jean Moco et René Pichon. Leur association avait pour nom “le club des amateurs aériens de Saint-Chamond”. Ils se réunirent un jour de 1937 sous la présidence de René Pichon pour créer un terrain à Planèze, un bout de pré au milieu des champs presque plat, un terrain nu, un porte-avion comme l’on appelé certains pilotes venant de l’extérieur.
C’est l’année suivante, en 1938, qu’un CAUDRON C60 réalisa pour la première fois le vol Bouthéon – Planèze. Aux commandes se trouvait l’instructeur de l’époque, Henri PETIT, qui fut quelques années plus tard le colonel ROMAN dans la résistance du Vercors.
En 1943, le club des amateurs aériens de Saint-Chamond, mis en sommeil durant la guerre, fut transformé en “Aéroclub de Saint Chamond et de la vallée du Gier” par un saint chamonais, Auguste Seine.
Le lundi 18 avril 1949, les travaux du terrain d’aviation de Planèze furent lancés. D’importants travaux de terrassement furent entrepris avec le concours des Acieries du nord installés à l’Horme pour venir expérimenter leurs engins de nivellement. Ces travaux ont été entrepris sous l’égide d’un syndicat communal créé un an auparavant auquel étaient inscrites une quinzaine de communes de la vallée du Gier. C’est grâce à la persévérance, à l’opiniâtreté, et à la ténacité de ces municipalités et des membres de l’aéro-club présidé par Auguste Seine que ces travaux ont pu être réalisés. Ces travaux effectués pour viabiliser l’aérodrome furent d’une importance capitale pour son développement.
1950 : Grâce à l’attribution par l’état d’un Stampe « décroché » par Paul Garin, un industriel saint-chamonais, l’aéroclub put enfin voler de ses propres ailes.
1955 : Disparition d’Auguste Seine dans un tragique accident de planeur sur le terrain de Corbas.
1957 : Un Piper club acheté en Suisse et provenant du surplus américain vint à la rescousse du biplan.
1958 : Construction d’un hangar auquel fut adjoint un baraquement ce qui permis le transfert du Piper de Bouthéon.
1975/1976 : Construction du club-house et mise aux normes du terrain pour respecter les nouvelles règles de circulation aérienne (déplacement de la route, création du parking, etc.).
1987 : Construction d’une piste d’accélération financée par le syndicat intercommunal.
1993 : Construction du bâtiment Atelier.
2007: A la demande de la préfecture (pour réduire les coûts de fonctionnement) dissolution du Syndicat intercommunal du terrain d’aviation de Planèze. La ville de Saint-Chamond s’est donc substituée à ce dernier dans toutes ses obligations.
2014: Création de la section ULM.
2016: Installation d’une clotûre du terrain, à la demande de la DGAC.
2019: Création de la section aéromodélisme.
2020: Création d’une piste pour aéromodélisme.
2024: Achat du Tecnam p2008